Chapitre 3
Bienvenue à l´école (Alias la fille qui voulait son chap dedicace pour une certaine Sophie
^^ )
Le début du mois de septembre approchait. Harry et Dudley arrivèrent à l´école les derniers ( la tante Pétunia avait tenu à prendre des photos de son fils adoré devant son école et Harry dut attendre qu´elle ait fini).
Dudley n´eut aucun mal à se faire respecter et avait déjà fondé une bande avec des enfants idiots et moqueurs ( Dudley en était sans doute le chef parce qu´il l´était encore plus que les autres) mais pour Harry, c´était une autre histoire : déjà, on lui posa la question "Pourquoi t´as des habits trop grands ? " et "Tu sais que les peignes, ça existe ? ". Mais le pire, c´était à midi, à l´heure du déjeuner où tous les élèves devaient impérativement rester pour se familiariser avec les autres écoliers en classes supérieurs. Dudley s´était approché de Harry, prit son verre d´eau et le vida sur la tête de son cousin. Harry, instinctivement, souleva ses mèches mouillées tombantes sur ses yeux tandis que tout le monde était hilare mais les rires s´interrompirent sauf Dudley qui avait sans doute prévu ça et qui continuait à taper du poing par terre : la cicatrice de Harry était plus visible que jamais.
- Qu´est-ce que c´est que ça ?
Mme Kraston, la directrice de l´école entra dans la cantine, Dudley reprit son sérieux.
- Toi ! dit-elle à Harry, pourquoi tu as de l´eau sur la tête ? !
- On m´a renversé mon verre... répliqua Harry, en colère.
- Et qui t´as fait ça ?
Harry fut alors confronté à un dilemne : il n´était pas assez idiot pour dire que c´était Dudley le coupable, cela entrainerait une privation de nourriture pour deux jours par son oncle et sa tante.
- Je me suis fait ça moi-même, répondit Harry, fixant le sol.
L´après-midi ne se passa pas mieux. Les élèves devaient dessiner une maison et Dudley dit des gros mots haut et fort en imitant presque à la perfection la voix de Harry.
La directrice téléphona à la tante Pétunia pour faire son rapport.
- Mme Dursley, sachez que votre neveu, Harry Potter, se verse de l´eau sur la tête à l´heure des repas et dit des gros mots.
- Excusez-le, Mme Kraston, répondit la tante Pétunia, je peux vous assurer que cela ne se reproduira plus.
En effet, lorsqu´elle revint chercher son fils et son neveu, Harry subit les foudres de sa tante dans la voiture tandis que Dudley étouffait de rire sur la banquette arrière.
Bien sûr, l´oncle Vernon fut mis au courant et Harry dut faire face à une véritable tempête de postillons.
- Où as-tu appris à parler comme ça ? !! hurlait l´oncle Vernon, Nous parlons comme ça, nous ? !! Et pourquoi tu te renverses de l´eau sur la tête ? !!
L´oncle Vernon prit alors Harry par les cheveux à la façon de la tante Marge et continua sa tirade.
- C´est cette cicatrice, hein ? !! Tu veux faire le malin avec cette affreuse griffure ? !! Ecoute, mon garçon, fais-toi remarquer encore une fois et là, je te promets la plus belle punition de ta vie ! !!
Le deuxième jour, les élèves passèrent des tests médicaux ainsi que des vaccins. Il y avait aussi le test d´optique. Harry eut du mal à lire certaines lettres et d´autres étaient un peu floues. Le week-end qui vint, l´oncle Vernon revint avec les lunettes de Harry. C´était la taille adulte et les lunettes les plus rondes qu´on puisse trouver ( et aussi les moins chers). De plus, les verres étaient un peu trop fort pour Harry.
- Comme ça, on ne changera pas la monture et pas non plus les verres ! avait déclaré l´oncle Vernon, et c´est très économique.
Le lundi, Harry fut encore plus ridiculisé : la cicatrice, la tignasse, les habits et maintenant... les lunettes trop grosses et trop fortes pour lui qui lui tombe sans arrêt sur le bout du nez.
Dudley continua à proférer des grossièretés mais Harry pensa alors fortement à une chose : " Qu´il arrête de mentir, qu´il arrête ! "
C´est ainsi que Dudley cria une très grosse grossièreté et ajouta :
- Et je m´appelle Dudley Dursley, c´est moi qui ai dit des gros mots dès le début et qui ai accusé Harry Potter.
L´oncle Vernon et la tante Pétunia n´arrivèrent pas à croire que leur fils était aussi vulgaire ( d´ailleurs, ils n´y croyèrent pas du tout) et accusèrent Harry d´avoir convaincu leur fils de dire ces mots.
- Mon Dudleynouchet est si influençable ! dit la tante Pétunia en faisant à son fils un baiser sonore sur la joue.
Voici les trois premiers chapitres. ^^